L'imparfait est le temps de la fascniation: ça a l'air d'être vivant et pourtant ça ne bouge pas: présence imparfaite, mort imparfaite; ni oubli ni résurrection; simplement le leurre épuisant de la mémoire. Dès l'origine, avides de jouer un rôle, des scènes se mettent en position de souvenir: souvent, je le sens, je le prévois, au moment même où elles se forment. -Ce théâtre du temps est le contraire même de la recherche du temps perdu; car je me souviens pathétiquement, ponctuellement, et non philosophiquement, discursivement: je me souviens pour être malheureux/heureux -non pour comprendre. Je n'écris pas, je ne m'enferme pas pour écrire le roman énorme du temps retrouvé.
y la distancia en nostalgia imperfecta.]
Fragments d'un discours amoureux,
Roland Barthes.
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